mardi 25 décembre 2012

Critique People Like Us


People Like Us























People like us est la première réalisation de Alex Kurtzman qui a notamment réalisé des épisodes de la série Alias et qui est le scénariste de nombreux films comme Star Trek ou The Amazing SpiderMan. En France ce film sort en Direct To Dvd contrairement aux USA où le film est sortit au cinéma. Malheureusement il n'a pas eu de gros résultats au box-office américain, avec une perte de près de 4 millions de dollars ce qui explique l'absence de sortie française. Le film est porté par des acteurs connus comme Chris Pine (Star Trek), Elizabeth Banks (Hunger Games, Dos au mur), Olivia Wilde (Time Out) et Michelle Pfeiffer (Dark Shadows, Happy New Year). Donc, au final que vaut ce film qui n'a pas eu le succès escompté ?


Sam Harper travail dans une entreprise qui fait dans le troc de ressources. Mais un jour à cause d'une erreur de Sam, une enquête est ouverte sur l'entreprise qui malheureusement fait des choses pas toujours légales. Du coup Sam se retrouve endetter et dans le même temps son père meurt. Dans son testament, il lègue à son fils une sacoche remplie de billets. Mais Sam doit le faire parvenir à une personne qu'il ne connait pas. Il découvrira qu'il s'agit en fait de la seconde famille de son père, ce qui fait qu'il a une soeur et voudrait apprendre à la connaître...


Les acteurs sont tous bons dans le film, Chris Pine est surprenant parce qu'il arrive quand même à faire passer des émotions au contraire de Unstoppable par exemple. Le scénario est relativement sympathique, il est assez commun et prévisible même si on retrouve des rebondissements qui sont surprenants et bienvenus. J'ai trouvé que la photographie est de qualité, avec de jolies couleurs et des plans vraiment beaux même si encore une fois on ne retrouve rien d'innovant. Les musiques sont le point fort du jeu je pense, avec de bonnes pistes qui rythment bien le film. Malheureusement le film reste un peu trop long avec ses 2h, quelques scènes traînent en longueur. Mais dans l'ensemble, les psychologies des personnages sont assez travaillées pour que le film soit agréable à suivre même si on garde un goût de déjà vu pendant le film.


Pour conclure, le film reste très agréable à regarder même si on se retrouve avec des scènes un peu trop longues. Mais on s'attache assez vite aux personnages qui sont dans l'ensemble bien écrits. Après forcément il ne faut pas être allergique à ce genre de films à l'eau de rose où il ne se passe malgré tout pas grand chose. Pour finir, je dirais qu'il mérite un coup d'oeil, ni plus ni moins.
Note : 6.5/10

lundi 12 novembre 2012

Critique Bait


Bait
























Bait est la deuxième réalisation de Kimble Rendall (Cut) qui a notamment travaillée sur Matrix 2 et 3. Le film n'a fait l'objet d'aucune promotion et ne sortira surement jamais en salles (françaises). Malgré son petit budget, le film arrive quand même à avoir quelques « stars » du petit écran en tête d'affiche avec notamment Julian McMahon (Nip/Tuck), Xavier Samuel (Anonymous), Sharni Vinson (Sexy Dance 3) et Phoebe Tonkin (Vampire Diaries). Ce qui m'a fait regarder le film ce n'est surement pas son affiche qui fait très... nanard,  mais de relativement bonnes critiques plutôt encourageantes. Quand est-il après le visionnage du film ?


En Australie, alors que dans un supermarché deux hommes tentent un braquage, un tsunami ravage la côte. Toutes les voies d'accès au magasin sont bloquées et il est rempli d'eau. Les quelques survivants se regroupent au-dessus des étales du magasin qui sont hors de l'eau. Dans le même temps quelques personnes se retrouvent bloquées dans le parking souterrain du magasin. Les vagues n'on pas emportées que de l'eau, mais aussi 2 grands requins blanc, un dans le magasin et un dans le parking. Les survivants doivent, après avoir survécu au tsunami, ne pas se faire manger par les requins et essayer de s'échapper du magasin.


Les acteurs sont inégaux au niveau de leurs prestations. On retrouve un Julian McMahon plutôt bon comme les acteurs masculins dans leur ensemble et je trouve les filles pas vraiment convaincantes (aucun sexisme, ce sont les personnages qui font ça je pense). On commence par ce qui est surement le seul point positif du film, les personnages (légèrements) plus développés qu'à l'accoutumée dans ce genre de film. Ils ont tous un passé construit, même si on retrouve rien de bien original. Les personnages féminins je les trouve tous stéréotypés ainsi que les relations amoureuses. On sent quand même les origines de série Z du film, on sent qu'il est supérieur aux autres films du genre (je le case avec les magnifiques Boa, Pyhton et consort) mais garde cet aspect « nanard ». Au niveau de la réalisation, malheureusement rien de spécial à se mettre sous la dent, tous les plans sont d'une banalité la plus totale. On notera quelques scènes complètement ridicules et des situations pas crédibles. De plus les effets spéciaux sont vraiment moyens, et les requins qui sont au coeur de l'intrigue ne sont pas vraiment à leur avantage ici.


En conclusion, le film se voulait plus ambitieux que la moyenne du genre, mais est vite plombé par des situations aberrantes et des personnages trop stéréotypés. Le film en devient long et vite chiant, et en fera surement rire quelques-uns sur la fin tellement la scène finale est ridicule. En bref, à éviter.
Note : 3/10

dimanche 4 novembre 2012

Critique Looper


Looper























Looper est le 3ème film du réalisateur Rian Johnson (Brick, Une arnaque presque parfaite). Il s'agit là d'un film d'un tout autre genre pour Rian qui s'attaque ici à un film de SF. Au niveau du casting, on ne change pas une équipe qui gagne donc le réalisateur refait appel à Jospeh Gordon Levitt (Dark Knight Rises, Inception). Le reste du casting n'est pas en reste avec notamment Bruce Willis qu'on ne présente plus ou Emily Blunt (L'Agence, Wolfman). La bande annonce annonce un film original et on ne peut plus prometteur, mais quand est-il une fois sortis de la salle ?


En 2044 (je crois, ou dans ces eaux là en tout cas), l'humanité à bien changée. Une crise sans précédent à touché le monde, une grande partie de la population se retrouve sans emploi et sans domicile et pour couronner le tout, une partie de la population se retrouve dotée de pouvoirs télékinésiques (qui se limitent à faire léviter une pièce). Certains travaillent en tant que Looper, c'est à dire qu'ils doivent remplir des contrats qui consistent en tuer des gens venus du futur et faire disparaître leurs corps. C'est en fait la mafia qui possède une machine à remonter le temps et qui s'en sert pour faire disparaître les personnes « gênantes ». Au bout d'un certain temps les loopers doivent boucler leur boucle, c'est à dire qu'ils doivent tuer leur eux du futur et ainsi en avoir finis avec leur boulot (le eux du futur est eux 30 ans pile après la fin de leur job de looper). Joe est un looper qui économise depuis qu'il a commencé pour pouvoir se payer un voyage quand il aura bouclé sa boucle. Mais le jour J, son lui du futur arrive à lui échapper et s'en suit une suite d'événements imprévus...


Je trouve les acteurs très bons, Joseph Gordon Lewitt (que j'appellerais JGL) comme Bruce Willis (dans la mesure de son jeu plutôt limité). Continuons dans les bons points, avec la photographie que je trouve vraiment jolie. Au contraire de Total Recall qui abusait des effets lumineux trop envahissant, Looper arrive à gérer ces effets, et donc en proposer quelques uns mais qui n'aveuglent pas le spectateur. Au-delà de ça, les plans de caméra sont souvent très bons et le film reste agréable tout le long, même lors des scènes d'action. Les décors en ville sont très bien réalisés et donne une bonne ambiance futuriste. Malheureusement, dans ce registre, on regrettera les motos « overboard » qui flottent au-dessus du sol qui font très futuristes et tâche (surtout qu'on en voit que 2 fois) à côté des voitures de notre époque revisitées en mode Mad Max (panneaux solaires pour avoir de l'énergie et avec un aspect délabré). Les musiques sont plutôt discrètes et aucune n'est vraiment marquante. Point à la fois décevant et encourageant : le scénario. D'une part le film par d'une excellente idée de base pour se développer, mais d'autre part elle s'enlise après la première demi-heure forte en rebondissement et mise en place de l'univers pour finalement faire que des choses déjà vu au cinéma. Après il n'est pas mauvais, mais après les 30 premières minutes on peut s'attendre à une vraie claque, mais le soufflet retombe vite et on se retrouve avec un ventre mou au milieu du film. On peut donc conclure déjà sur un vrai problème de rythme couplé à une écriture trop prévisible. Deuxième gros défaut, le maquillage de JGL absolument raté. Il est censé ressembler à Bruce Willis, mais il ressemble plus à une poupée de cire ou aux frères Bogdanov. Il n'a plus aucune expression faciale et on dirait qu'il porte un masque (très visible dans une scène en plan serré sur son visage, il fronce les sourcils, et il a environ 12 kilos de peau en trop au niveau du front). Pour certains ce n'est rien mais j'ai passé tout le film à me focaliser sur ça et ça gache à mon sens complètement le film. Pour finir je dirais que le film aurait pu être un très bon renouveau du cinéma de SF mais il se révèle au final bien trop peu innovant pour mériter un tel titre. Je ne comprend d'ailleurs pas toutes les excellentes critiques qu'il a, il n'est pas mauvais, mais ne mérite pas une telle attention.


En conclusion, le film est une terrible déception. Après de longs mois d'attente, on se retrouve finalement avec un film de SF qui ne va pas au bout de ses idées et qui et plombé par des choix douteux (maquillage, univers). C'est dommage parce qu'un film qui commence comme celui là ce n'est pas tous les jours. Malgré tout, il n'en est pas mauvais pour autant, mais il est juste décevant. Pour ceux qui se posent la question, la bande annonce ne dévoile pas tout de l'intrigue (tout comme mon synopsis) ce qui est assez rare de nos jours, c'est donc à souligner.
Note : 7/10

En bonus le rattage de maquillage : 

dimanche 28 octobre 2012

Critique Magic Mike


Magic Mike























Magic Mike est un pari osé, faire un film sur un sujet très peu traité au cinéma, à savoir les stripteaseurs. Ce projet est confié à un réalisateur de renom qu'est Steven Soderbergh (Ocean's eleven, Che) qui a assurément une lourde tâche, de rendre ce thème peu vendeur en un film réussit. Et qui de mieux pour incarner le principal qu'un ex-strip teaseur qui répond au nom de Channing Tatum (21 Jump Street, Sexy Dance 2). C'est Channing Tatum et Steven Soderbergh qui ont initié le projet ensemble en commençant l'écriture du scénario tous les deux avant de se faire aider par des scénaristes. Le reste du casting n'est pas en reste avec de nombreux acteurs célèbres du petit écran mais aussi des stars comme Matthew McConaughey (Killer Joe, La défense Lincoln) ou Alex Pettyfer (Numéro 4, Time Out). Comment est le film au final ?


Mike est un trentenaire à plusieurs facettes, il est maçon et entrepreneur la journée (il veut monter un commerce de meubles fait mains) et strip teaseur la nuit. Sur un chantier, Adam, un petit nouveau un peu rebelle. Un soir, alors que Mike va en boite « chasser » des clientes potentielles pour le strip club il croise Adam qui lui demande de l'aider à rentrer. Sans le savoir Adam va aider Mike en tapant dans l'oeil de plusieurs étudiantes et en les ramenant au strip club. Là-bas, Dallas, le patron, dit que Adam pourra servir d'accessoiriste en donnant les accessoires aux autres avant leur show. Au cours de la soirée, il manque un spectacle et Mike pousse Adam sur la scène et il surprend tout le monde en faisant fureur auprès de la gente féminine. Mike décide de le prendre sous son aile et de le surveiller pendant qu'il intègre ce nouveau monde en devenant The Kid. Mais la soeur de ce dernier ne voit pas la nouvelle activité de son frère d'un bon oeil...


Tous les acteurs sont très bons ici, avec un Channing Tatum qui ici est très bon contrairement à Sexy Dance 2 par exemple. Matthew McConaughey me surprend une fois de plus en incarnant Dallas, l'acteur prend plaisir à jouer et ça se ressent. Le scénario est malheureusement très prévisible ce qui est dommage quand on sait que c'est le seul vrai défaut du film. Visuellement, le film est très réussi. En extérieur, Soderberg applique un filtre jaune très prononcé, qui ne plaira surement pas à tout le monde, mais donne une identité à son film. Au contraire, dans le club de striptease, aucun filtre et ce dans le but que les couleurs ressortent et que ça contraste avec les autres plans. Le club venons-en, il s'agit d'une partie non négligeable du film. On voit au moins un show en solo pour chacun des stripteaseurs ainsi que de nombreux show en groupe. Et les danses sont très bien chorégraphiées et filmées, on prend plaisir à les regarder, plus que les films de danse je trouve. De plus, les musiques sont toutes excellentes et colles parfaitement au film. Les dialogues sont bien écrits, jamais niais, souvent drôles (notamment pour Matthew McConaughey) et c'est un vrai plaisir en VO.


En conclusion il s'agit d'un excellent film servi par de très bon acteurs. La photographie, les dialogues, la musique et les chorégraphies, tout est au top. Malheureusement le film déçoit au niveau de son scénario qui est trop prévisible ce qui l'empêche d'être un excellent film. Il reste quand même un très bon film de cette année.
Note : 7,5/10

PS : Une suite serait envisagée comme un road movie, bien entendu sans Soderberg derrière la caméra. En somme un film que je ne souhaite jamais voir débarquer sur nos écrans.

dimanche 21 octobre 2012

Critique Madagascar 3


Madagascar 3



Madagascar est un autre dessin-animé qui rencontre un très grand succès auprès du public dans le monde. Après un premier épisode plus que rentable, et un second qui l'est moins, mais qui reste une réussite financière voilà que débarque, sans surprise, un troisième opus des aventures de nos animaux de zoo préférés (ou pas). Aux commandes on retrouve Eric Darnell et Tom McGrath qui sont les créateurs de la série, et un troisième réalisateur vient s'ajouter à la bande : Conrad Vernon (Shrek 4, Le Chat Potté, Kung Fu Panda 2). Au niveau de la distribution, on retrouve les acteurs qui prêtent leurs voix aux personnages de la série depuis le début comme Ben Stiller, Chris Rock, David Schwimmer et Jada Pinkett. Que vaut alors ce 3ème épisode ?


Après s'être retrouvé en Afrique lors du 2nd film, Alex et toute sa bande commencent à s'ennuyer malgré leur liberté dans la savane. Les pingouins sont partis à Monté Carlo, à l'aide d'un avion de leur conception, pour pouvoir jouer dans les casinos. Les 4 animaux décident de les rejoindre (à la nage depuis l'Afrique, oui oui) pour leur demander de les ramener à New-York. Sur place, ils sont repérés par les autorités et Chantal Dubois, spécialisée dans la chasse des animaux, est appelée pour traquer le lion et sa bande. Ces derniers vont être recueillis par des animaux d'un cirque pour traverser l'Europe et aller ensuite à New-York.


Rien à dire au niveau des doublages français qui sont toujours de bonne qualité, mention spéciale au roi lémurien que je trouve vraiment excellent. Mais malheureusement dans les nombreux nouveaux animaux qui sont intégrés avec le cirque on en retrouve des très énervants comme Stefano l'otarie plutôt chiant et Vitaly tout aussi chiant. Je critique le doublage, mais l'intérêt de ces personnages va de pair avec la qualité du doublage. Dans l'ensemble, les personnages ajoutés n'apportent rien dans le meilleur des cas et sont énervant pour la plupart. Le scénario est très mince et n'est qu'un prétexte à faire continuer le tour du monde des animaux et à une pseudo histoire d'amour, comme à l'accoutumée. Autre défaut pour moi, l'animation et le graphisme. Déjà il faut aimer le design assez spécial de l'ensemble, avec des animaux très angulaires. De plus, l'animation n'est pas au niveau d'un L'Age de Glace par exemple, où l'eau et les poils mouillés sont très bien gérés alors qu'ici quand Alex sort de l'eau sa crinière n'est pas humide ni rien. Je trouve ça vraiment décevant pour un film de ce standing. Le seul passage visuellement réussi est le spectacle final dans le cirque. Les musiques sont pour moi un point positif, certes elles ne plairont pas à tout le monde, mais elles collent bien à l'ambiance et restent potables. Dans l'ensemble, le film n'est pas désagréable, il se laisse suivre sans problème, on rigole même à certaines blagues, mais on sent l'essoufflement de cette série qui pour moi a toujours été dans l'ombre de l'Age de Glace.


En conclusion, le film est vraiment décevant. Autant je m'étais plains de l'Age de Glace 4 à cause d'un certain essoufflement de la franchise, autant je trouve ce Madagascar 3 encore pire. Même l'humour n'est pas plus au rendez vous que ça, et on assiste au syndrome Age de Glace avec l'introduction de multiples personnages plus ou moins utiles (surtout moins). En espérant que ce soit le dernier.
Note : 4/10

samedi 13 octobre 2012

Critique Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare


Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare



















Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare (j'aime ce genre de titre bien court) est le premier film de Loren Scafaria, jeune réalisatrice de 34ans. Elle est aussi la scénariste du film. Pour ce dernier, elle s'est inspirée de Rendez-vous au paradis d'Albert Brooks et Chansons du deuxième étage de Roy Andersson, afin d'expliquer son envie que le contexte ne prenne pas le pas sur les personnages. Au niveau du casting, on retrouve notamment Steve Carell (Crazy Stupid Love, Max la menace) et Keira Knightley (A dangerous method, London Boulevard). Elle annonce son film comme un croisement entre le film apocalyptique et la comédie romantique, quand est-il de ce mélange pas banal ?


Matilda, une météorite menace de s'écraser sur Terre et de détruire la planète. Un vaisseau est envoyé pour la détruire, mais malheureusement il échoue. La fin du monde est donc prévue et annoncée. Dès lors, le monde change totalement. Tout le monde peut faire ce qui lui plait et chaque personne tend à réaliser ses rêves avant leur mort. Dans ce climat, Dodge voit sa femme partir avec son amant et dans le même temps il fait la connaissance de sa voisine, Penny, qui s'est séparée de son copain. Quelques jours plus tard, des émeutes éclatent en ville et Dodge décide de partir avec Penny, afin de retrouver la famille de Penny et Dodge veut retrouver Olivia, son ex, qui lui dit qu'elle l'aime dans une lettre. C'est ainsi que commence un road trip final avant l'apocalypse.


Steve Carell est vraiment excellent dans son rôle de quadragénaire un peu coincé qui lui va comme un gant. Keira Knightley est tout aussi attachante en tant que jeune femme excentrique et très émotive. Le duo d'acteur est vraiment excellent et se donne bien la réplique. Le scénario est vraiment très original, en tout cas pour le background, après l'évolution de la relation des personnages principaux est prévisible. Le montage est plutôt bon et la photographie est vraiment pas mal à certains moments. La musique est excellente tout le long du film et en fait partie intégrante avec Penny qui se sépare pas de ces vinyles. L'humour fait mouche à chaque fois et les blagues sont originales. Je trouve que le rythme est bon, l'équilibre humour/amour ne penche pas plus d'un côté que de l'autre, ce qui permet de s'y retrouver si on est amateur de l'un des deux. De plus, le background de fin du monde permet de mettre en scène des réactions réalistes et intéressantes et d'avoir un cadre original. D'après moi, le film n'a pas de défaut véritable, peut être un déroulement un peu prévisible, mais reste un très bon moment à passer. On s'attache vite aux personnages et on ne s'ennuie pas grâce à un rythme maîtrisé et un humour omniprésent. De plus, le film évite de tomber dans la niaiserie caractéristique du genre ce qui est vraiment appréciable.


En conclusion, le film est une comédie romantique vraiment agréable à suivre. Il ne marquera surement pas le cinéma comme un chef d'oeuvre, mais reste pour moi dans le haut du panier des comédies romantiques avec un mélange des genres équilibré et un romantisme pas trop niais. Une réussite pour moi qui ne suit pas un amateur de ce type de films.
Note : 7,5/10

dimanche 7 octobre 2012

Critique Sécurité Rapprochée


Sécurité Rapprochée

Affiche française
Affiche américaine






















5ème réalisation de Daniel Espinosa (The Outsider, Easy Money), Sécurité Rapprochée se sera fait attendre. Le scénario, fut longtemps oublié dans les tiroirs des grosses boites de production. Mais finalement le scénario est donné à Daniel Espinosa qui s'entourera d'un ex-agent de la CIA afin de conférer un réalisme plus accru à sa réalisation. Le casting est assez conséquent avec en tête d'affiche le duo Denzel Washington (Le livre d'Eli, Man on Fire)/ Ryan Reynolds (Buried, Green Lantern). On retrouve aussi Vera Farmiga (Source Code) et Brendan Gleeson (Harry Potter, Green Zone). Le film n'a pas d'ambition autre que de divertir le public, son rôle est-il rempli ?


Tobin Frost, ex-agent de la CIA a trahi la société et est maintenant l'une des personnes les plus recherchées par le service. Il est chassé pendant près de 10ans avant de se présenter spontanément à l'ambassade américaine en Afrique du Sud. Il est immédiatement mis sous haute protection dans une « safe house » où l'on enferme les prisonniers sous haute surveillance. Malheureusement cette safe house est attaquée et Matt Weston qui est chargé de tenir la safe house se retrouve à devoir surveiller Tobin jusqu'à ce que le CIA puisse le récupérer. Mais la tâche ne s'annonce pas de tout repos.


Denzel Washington est toujours aussi charismatique même si son jeu d'acteur est plutôt limité ici. C'est le même constat pour Ryan Reynolds qui est loin de livrer sa meilleure performance (qui reste pour moi celle de Buried). Le scénario est agréable, les rebondissements se laissent suivre et ne sont pas tirés par les cheveux même s'il est assez prévisible, notamment pour son dénouement et les motivations de certains personnage. La réalisation est efficace et les scènes d'action restent lisibles. Malgré tout, on ne peut s'empêcher d'avoir un sentiment de déjà vu en regardant le film. Il ne se détache en rien des nombreux films d'action qui débarquent dans les salles obscures tout au long de l'année. Cela dit, le film n'est pas un mauvais moment, il tiendrait bien son office lors d'un dimanche après midi pluvieux, mais en dehors de ça le film ne se démarque pas assez de la concurrence pour être recommandé.


En conclusion, Sécurité Rapprochée n'est pas un mauvais film, mais simplement un film générique aussi banal que possible. Il en sort des centaines des comme lui par an, et rien ne vous fera retenir celui-là plus qu'un autre. Vite vu, vite oublié.
Note : 5/10

dimanche 30 septembre 2012

Critique Iron Sky


Iron Sky























Première réalisation du très atypique Tim Vuorensola, Iron Sky se dévoile enfin au grand jour après son annonce en 2007. La mise en marche du film aura été longue, car Tim se retrouve vite à court de moyen et est obligé de faire appel aux spectateurs potentiels de faire des dons pour pouvoir terminer sont long-métrage. C'est un véritable plébiscite, il regroupe pas moins de 900 000€ supplémentaires, malgré un synopsis résolument fou et qui fait penser à une bonne série Z, le public semble avoir confiance en ce réalisateur. Pour le casting, que des inconnus qui ont eu de petits rôles dans quelques films plus ou moins connus, comme Julia Dietze, Götz Otto (le prochain Asterix) et Udo Kier (Mélancholia). Que vaut cet ovni cinématographique ?


En 1945, les nazis n'ont pas tous disparus et nombre d'entre eux se sont réfugiés sur la face cachée de la lune. Depuis ils s'y développent en toute sérénité. En 2018, la présidente des Etats-Unis décide d'envoyer James Washington sur la lune, qui est un mannequin noir, afin d'améliorer sa popularité lors des élections présidentielles. Sur place, James est kidnappé par les nazis. Il avait sur lui son smartphone et il s'agit d'une incroyable découverte pour les nazis, car ils peuvent faire marcher leur vaisseau mère grâce au pouvoir de calcul nettement supérieur du smartphone face à leur ordinateur totalement obsolète. Ils décident alors, avec cette nouvelle puissance, d'aller envahir la Terre pour y former le 4ème Reich.


Les acteurs, sans êtres oscarisables, on tous un jeu relativement correct ce qui est appréciable. Le scénario totalement loufoque, cache en fait un film qu'il faut prendre constamment au second degré. Mais le métrage ne s'enlise pas dans les blagues bas de gamme comme bon nombre de « parodies » mais au contraire profite de ça pour allégrement critiquer les gouvernements et la société. Donc le film est drôle, critique, mais en aucun cas lourd et c'est vraiment une belle réussite à ce niveau. Visuellement, on ne se rend pas compte que le film a eu un tout petit budget. La scène de combat spatiale s'avère très réussie visuellement (ce n'est pas Star Wars non plus). Le traitement visuel est particulier, sur la lune, le rendu est très noir et blanc et au contraire sur Terre toutes les couleurs semblent très vives. Je trouve ça très réussi et donne une véritable identité au film. On est bien au-dessus de nombre de film dans la même tranche de budget à ce niveau. Les musiques sont dans l'ensemble plutôt bonnes et colle bien avec ce qui se passe à l'image. Après le film a pour seule ambition d'être une série B totalement folle et pas si décérébrée que ça mais ça ne va pas plus loin. Il ne s'agit pas de grand cinéma, le scénario est somme toute convenue malgré une base très originale. De plus, il faut vraiment adhérer au délire du réalisateur sous peine de trouver le temps long. C'est dans le haut du panier des films du genre sans pour autant être un excellent film.


En conclusion Tim Vuorensola signe ici un premier film réussi. Visuellement, avec son budget, le film est une véritable performance mais malheureusement je pense que le film manque d'ambition et aurait pu se révéler encore meilleur. Il s'agit cependant d'un réalisateur à surveiller et qui peut donner de bonnes choses dans le futur, notamment le film Paris I'll Kill You où on le retrouvera aux côtés de Placo Plaza notamment.
Note : 5,5/10

dimanche 23 septembre 2012

Critique Safe


Safe

























Safe est la 6ème réalisation de Boaz Yakin (Le Plus Beau des Combats). On se retrouve avec un film à relativement petit budget (30millions de dollars) qui se paye le luxe d'avoir le très bankable Jason Statham (Expendables, Le Flingueur) en tête d'affiche et Robert John Burke (Limitless, L'Elite de Brooklyn) ainsi qu'une jeune trouvaille qu'est Catherine Chan. On est donc devant un film relativement modeste et sans marketing outrancier, alors quand est-il au final ?


Les Triades vont chercher une petite fille surdouée du nom de Mei pour qu'elle retienne une longue suite de chiffres. Il se trouve que la mafia russe veut aussi le code et comme la seule trace qu'il en reste est Mei, ils veulent l'enlever. Dans le même temps, la police, qui surveillent les gangs, se dit qu'il serait bon pour elle d'aussi trouver cette petite fille. Mei se retrouve donc en 3 « clans » qui la pourchassent. Dans le métro elle est sauvée par Luke Wright, ex policier, qui voyait là qu'une jeune fille en danger. Il décide ensuite de la protéger et de comprendre pourquoi tout le monde en veut à Mei et son code...


Pour les acteurs, la petite Catherine Chan joue correctement pour une première tête d'affiche surtout au vue de son âge. Qu'on l'aime ou pas, Jason Statham a la gueule de l'emploi. Son jeu reste plutôt minimaliste, mais question action il sait y faire. D'action, le film n'en manque pas. Le rythme est vraiment très bon et on ne s'ennuie pas une seule seconde et c'est bien ce qu'on demande à ce genre de film. Le scénario est plutôt original et permet de changer un peu des scénarios basiques vu et revu. On échappe tout de même pas au schéma classique du genre (héros en perdition, sauvé, décide de changer de vie et d'aider,...). La réalisation n'est pas incroyable, mais le montage a la pêche et met bien en valeur l'action. Les musiques se font discrètes et pas mémorables. Le film est assez efficace et il ne faut pas s'attendre à plus qu'un film d'action agrémenté d'un scénario pas trop mauvais ce qui est à noter. En somme il n'y a pas grand chose en plus à dire tellement le film est banal (mais efficace) et pas innovant.


En conclusion, il s'agit d'un film d'action comme on en voit des dizaines ces dernières années mais il se révèle plutôt efficace avec une bonne mise en scène et un scénario qui sort des sentiers battus. Il s'agit d'un film lambda pas désagréable à regarder.
Note : 6/10