samedi 19 juillet 2014

Critique Transformers l'Age de l'Extinction



Transformers : L'Age de l'Extinction
























Déjà le 4ème opus de cette série tant décriée. Malgré que chaque épisode soit plus descendu que le précédent par la critique, la série établie de nouveaux records au box-office avec chaque sortie. On retrouve donc Michael Bay derrière la caméra (No Pain No Gain, Transformers) pour cette suite/reboot. Alors oui exit les personnages des épisodes de la trilogie initiale, ici on recommence sur de nouvelles bases (mais pas tant que ça non plus, on l'évoquera plus tard). Nouvelles bases donc nouveau casting avec entre autres Mark Wahlberg (2Guns, No Pain No Gain), Sstanley Tucci (Hunger Games) ou encore 2 petits nouveaux dans le monde hollywoodiens : Nicola Peltz et Jack Reynor. Qui dit nouveau casting dit-il nouvelles intentions ? De plus, No Pain No Gain qui est le dernier film de Bay laisse espérer un renouveau du réalisateur qui semble savoir faire quelque chose de sa caméra, ce nouveau Transformers est-il dans la lignée ?


L'histoire se déroule 4 ans après les événements de Transformers 3, dans lequel Chicago était mis à feu et à sang par la bataille entre Autobots et Decepticons. Depuis, le gouvernement a commanditer la destruction de tous les robots extra-terrestres, car ils représentent un danger pour l'humanité, Autobots compris, avec l'aide d'un mystérieux mercenaire robot... On suit alors l'histoire de Cade Jaeger (Mark Wahlberg) et de sa fille Tessa (Nicola Peltz). Cade est un inventeur qui tente de trouver l'invention qui le rendra riche, car il a besoin d'argent pour permettre à Tessa d'avoir des études. Mais tout va changer le jour où Cade va tomber par hasard sur un vieux camion qui n'est autre que Optimus Prime, le légendaire commandant des Autobots...


Pour les jeux des acteurs, on ne peut pas dire que ce soit franchement réussi, Mark Wahlberg, bien que je l'adore, ne développe pas ici une palette très complète, Nicola Peltz ne sait faire que la cruche en détresse. Pour moi, celui qui s'en sort avec les honneurs et qui a le seul personnage qui soit très bien joué est Stanley Tucci. Son personnage est à la fois intéressant et drôle. L'humour parlons-en, les films de Michael Bay sont aussi connus pour avoir un humour gras et pas très fin, ce Transformers ne déroge pas à la règle même s'il ne l'est pas autant que les précédentes réalisations de Bay. On rigole même plutôt souvent pour des blagues plus intelligentes que la normales (en tout cas par rapport à ce qu'il a l'habitude de proposer). Venons en au scénario. Sans être remarquable, il est plutôt intéressant et les quelques retournements de situations sont bien sentis. On suit plusieurs histoires avec plusieurs enjeux et certains apparaissent en cours de film, ce qui fait que le film sans être chiant se sent passer avec ses 3h au compteur. De plus, cet épisode semble lancer une nouvelle trilogie et met en place tout un univers autour des Transformers qu'on avait pas dans les épisodes précédents. On a donc un scénario plus évolué qu'à l'accoutumé pour un film de Bay, premier bon point. Vient ensuite la réalisation, on lui reproche souvent sa tendance à tout faire exploser avec une caméra brouillonne. C'est toujours le cas, même s'il s'est assagit. J'ai été surpris par les très nombreux plans magnifiques que réserve le film, en plus de décors magiques (la fin du film en Chine est simplement splendide). Détail que j'ai bien aimé, les Transformers sont toujours filmés depuis une hauteur humaine pour montrer leur taille imposante, ou s'ils sont filmés sur un plan large, c'est qu'un élément du décor permet de rendre compte de leur imposante carrure. Autre bon point du film, le design. Les Transformers ont une nouvelle fois un design plus que réussi, avec cet assemblage de pièces mécaniques qui rend vraiment très bien, chaque robot est reconnaissable et a des détails qui le rendent unique (mention spéciale au Transformer fou de flingues). Petite parenthèse, mais ceux qui attendent les Dinobots qu'on voit quand même pas mal dans l'aspect commercial du film, on les voit en tout est pour tout 20 min à la fin et encore j'exagère. J'ai vu le film en 3D et elle est de très bonne facture, peu d'effets prévus pour cette technologie, mais elle permet de rendre compte de la taille des robots je trouve. On peut dire que ce film est un peu la maturité de Bay au niveau de ses films grand public. Il arrive enfin à doser ses anciens blockbuster avec le plus intimiste No Pain No Gain pour un film jouissif qui fera ressortir l'enfant en chacun de nous. Petit point noir, la durée de l'ensemble qui, sans être pénible, est fatiguant vu le déluge d'effets qu'on se prend en pleine figure tout du long.


En conclusion, il s'agit là du meilleur blockbuster de Michael Bay, un véritable défouloir visuel, mais qui ne sacrifie pas la réalisation et le scénario sur l'autel du divertissement. Pour moi qui ne suis pas fan des précédents, celui-ci leur est nettement supérieur et il est sans doute le précurseur d'une très bonne trilogie.
Note : 7.5/10

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