jeudi 24 juillet 2014

Critique Dragons 2

Dragons 2




4 ans, il aura fallu attendre 4 ans pour pouvoir avoir la suite des aventures de Krokmou et Harold. Aux commandes on retrouve toujours le très bon Dean DeBlois (Dragon, Lilo & Stitch). Le casting américain des voix est vraiment de grande qualité avec Jay Baruchel, Cate Blanchett, Gerard Butler, Jonah Hill,... Le premier opus de la série est toujours auréolé d'un certain hype, il est pour beaucoup considéré comme un des meilleurs dessins-animés de ces dernières années (je suis d'ailleurs plutôt d'accord), on sait que faire des suites au niveau est une tâche très difficile alors comment s'en sort ce Dragons 2 ?


L'histoire se déroule 4 ans après le premier volet. Les habitants de l'île de Beurk on finit par accepter la cohabitation avec les dragons à la fin du premier film et là on voit qu'ils vivent en parfaite harmonie avec ces derniers. Des compétitions sont organisées à dos de dragons, chaque habitant possède d'ailleurs le sien, bref tout va pour le mieux. Harold et Krokmou quant à eux tentent de découvrir le plus possible le territoire qui les entoure en menant à bien des expéditions et ainsi aussi découvrir de nouveaux dragons. Mais un jour, il tombe sur des braconniers qui chassent les dragons pour monter une armée sous le joug de Drago qui souhaite conquérir le monde...


J'avais peur des doublages français après avoir vu le premier en anglais, mais ils sont de qualité, même si on ne peut pas en dire autant de la traduction (ou comment Toothless devient Krokmou...). Autant être clair d'entrée, ce film c'est un peu le Terminator 2 de Dragons, il fait la même chose que le premier, mais en mieux à tous les niveaux. Déjà visuellement, j'ai vu le film en 2D, mais quelle 2D. Tout est vraiment bien fait mention spéciale aux cheveux/barbes/poils en tout genre qui rendent incroyablement bien. Tous les designs de dragons sont excellents, les animations sont au top et les décors vraiment très beaux. C'est du tout bon visuellement. Au niveau des musiques, elles collent bien à l'action (même si on se serait passé du petit passage comédie musicale pour coller aux standards de Disney). Le scénario est lui aussi de qualité, les nouveaux enjeux sont intéressants, les rebondissements même s'ils sont prévisibles restent agréables à suivre. Le scénario n'est donc pas transcendant, mais il fait son office et permet de divertir. Le point que j'aime beaucoup, c'est que le film a mis un certain nombre d'années à sortir et ces années ce sont également écoulées dans le film, le spectateur a évolué avec le héro et c'est vraiment sympa je trouve. Harold est un personnage bien plus attachant que dans le premier opus, d'autant qu'il est handicapé ce qui le rend encore plus attachant et à l'écart de l'archétype du héro. Sa personnalité est bien explorée et on en apprend plus sur lui. L'autre personnage principal est Krokmou. Comment ne pas succomber à son charme. Comme Stitch en son temps (à qui il reprend certaines mimiques et le comportement je trouve) Krokmou s'impose comme « l'animal » attachant par excellence. Le film aura quand même tendance à s'essouffler lors des passages « tire-larme » qui auraient pu passer à la trappe car ils n'apportent rien et cassent juste le rythme.


En conclusion, Dragons 2 est un excellent dessins-animés qui arrive à être meilleur que le premier, ce qui n'est pas anodin. Tout est réussi ici et il plaira aux petits comme aux grands (même si la traduction plaira plus aux petits...). On ne peut qu'attendre la suite qui devrait explorer un peu plus le personnage de Krokmou donc être très intéressant aussi.
Note : 8/10

samedi 19 juillet 2014

Critique Transformers l'Age de l'Extinction



Transformers : L'Age de l'Extinction
























Déjà le 4ème opus de cette série tant décriée. Malgré que chaque épisode soit plus descendu que le précédent par la critique, la série établie de nouveaux records au box-office avec chaque sortie. On retrouve donc Michael Bay derrière la caméra (No Pain No Gain, Transformers) pour cette suite/reboot. Alors oui exit les personnages des épisodes de la trilogie initiale, ici on recommence sur de nouvelles bases (mais pas tant que ça non plus, on l'évoquera plus tard). Nouvelles bases donc nouveau casting avec entre autres Mark Wahlberg (2Guns, No Pain No Gain), Sstanley Tucci (Hunger Games) ou encore 2 petits nouveaux dans le monde hollywoodiens : Nicola Peltz et Jack Reynor. Qui dit nouveau casting dit-il nouvelles intentions ? De plus, No Pain No Gain qui est le dernier film de Bay laisse espérer un renouveau du réalisateur qui semble savoir faire quelque chose de sa caméra, ce nouveau Transformers est-il dans la lignée ?


L'histoire se déroule 4 ans après les événements de Transformers 3, dans lequel Chicago était mis à feu et à sang par la bataille entre Autobots et Decepticons. Depuis, le gouvernement a commanditer la destruction de tous les robots extra-terrestres, car ils représentent un danger pour l'humanité, Autobots compris, avec l'aide d'un mystérieux mercenaire robot... On suit alors l'histoire de Cade Jaeger (Mark Wahlberg) et de sa fille Tessa (Nicola Peltz). Cade est un inventeur qui tente de trouver l'invention qui le rendra riche, car il a besoin d'argent pour permettre à Tessa d'avoir des études. Mais tout va changer le jour où Cade va tomber par hasard sur un vieux camion qui n'est autre que Optimus Prime, le légendaire commandant des Autobots...


Pour les jeux des acteurs, on ne peut pas dire que ce soit franchement réussi, Mark Wahlberg, bien que je l'adore, ne développe pas ici une palette très complète, Nicola Peltz ne sait faire que la cruche en détresse. Pour moi, celui qui s'en sort avec les honneurs et qui a le seul personnage qui soit très bien joué est Stanley Tucci. Son personnage est à la fois intéressant et drôle. L'humour parlons-en, les films de Michael Bay sont aussi connus pour avoir un humour gras et pas très fin, ce Transformers ne déroge pas à la règle même s'il ne l'est pas autant que les précédentes réalisations de Bay. On rigole même plutôt souvent pour des blagues plus intelligentes que la normales (en tout cas par rapport à ce qu'il a l'habitude de proposer). Venons en au scénario. Sans être remarquable, il est plutôt intéressant et les quelques retournements de situations sont bien sentis. On suit plusieurs histoires avec plusieurs enjeux et certains apparaissent en cours de film, ce qui fait que le film sans être chiant se sent passer avec ses 3h au compteur. De plus, cet épisode semble lancer une nouvelle trilogie et met en place tout un univers autour des Transformers qu'on avait pas dans les épisodes précédents. On a donc un scénario plus évolué qu'à l'accoutumé pour un film de Bay, premier bon point. Vient ensuite la réalisation, on lui reproche souvent sa tendance à tout faire exploser avec une caméra brouillonne. C'est toujours le cas, même s'il s'est assagit. J'ai été surpris par les très nombreux plans magnifiques que réserve le film, en plus de décors magiques (la fin du film en Chine est simplement splendide). Détail que j'ai bien aimé, les Transformers sont toujours filmés depuis une hauteur humaine pour montrer leur taille imposante, ou s'ils sont filmés sur un plan large, c'est qu'un élément du décor permet de rendre compte de leur imposante carrure. Autre bon point du film, le design. Les Transformers ont une nouvelle fois un design plus que réussi, avec cet assemblage de pièces mécaniques qui rend vraiment très bien, chaque robot est reconnaissable et a des détails qui le rendent unique (mention spéciale au Transformer fou de flingues). Petite parenthèse, mais ceux qui attendent les Dinobots qu'on voit quand même pas mal dans l'aspect commercial du film, on les voit en tout est pour tout 20 min à la fin et encore j'exagère. J'ai vu le film en 3D et elle est de très bonne facture, peu d'effets prévus pour cette technologie, mais elle permet de rendre compte de la taille des robots je trouve. On peut dire que ce film est un peu la maturité de Bay au niveau de ses films grand public. Il arrive enfin à doser ses anciens blockbuster avec le plus intimiste No Pain No Gain pour un film jouissif qui fera ressortir l'enfant en chacun de nous. Petit point noir, la durée de l'ensemble qui, sans être pénible, est fatiguant vu le déluge d'effets qu'on se prend en pleine figure tout du long.


En conclusion, il s'agit là du meilleur blockbuster de Michael Bay, un véritable défouloir visuel, mais qui ne sacrifie pas la réalisation et le scénario sur l'autel du divertissement. Pour moi qui ne suis pas fan des précédents, celui-ci leur est nettement supérieur et il est sans doute le précurseur d'une très bonne trilogie.
Note : 7.5/10

lundi 14 juillet 2014

Critique Divergente

Divergente

























La mode est d'adapter au cinéma les best-seller pour adolescents (Twilight, Hunger Games et Harry Potter pour ne citer que les plus connus) pour surfer sur le succès des ventes et s'assurer (normalement) un bon score au box-office. Le nouveau produit de cette pensée est Divergente. L'adaptation a été confiée à Neil Burger à qui l'on doit notamment le plutôt sympathique Limitless ou encore L'illusionniste. Comme souvent dans pareil cas, on engage des acteurs peu connus pour les rôles principaux, avec ici Shailene Woodley (The Spectacular Now, The Descendants), Theo James (Underwold : Nouvelle ère) que l'on mélange avec des acteurs plus connus comme Kate Winslet (Les noces rebelles). Alors que donne cette nouvelle tentative de percée au cinéma ? Echec ou réussite?



L'histoire se déroule dans un monde apocalyptique. Pour ne pas répéter les erreurs du passé, la société a été divisée en 5 factions : les Erudits qui on pour passion la connaissance et qui correspondent aux scientifiques de la société, les Audacieux qui servent de "policiers" et de rempart contre les menaces extérieures à la ville dans laquelle nos héros évoluent, les Altruistes qui consacrent leur vie à aider leur prochains et qui de ce fait sont aussi les dirigeants de la ville, les Sincères (qui ne peuvent mentir) et les Fraternels (dont on parle très peu dans le film). Lorsque un adolescent atteint les 16 ans, il doit passer un test qui l'orientera vers une faction, mais il est libre de son choix le lendemain lors d'une cérémonie. Ce choix est d'autant plus important qu'on doit rester dans la faction choisit toute sa vie. Béatrice (Shailene Woodley) fait partie des Audacieux, mais elle ne se sent pas à l'aise dans cette faction. Lors de la cérémonie, le test ne sera pas concluant, elle est une divergente et devra donc choisir une faction pour protéger son secret...



Les acteurs sont plutôt convaincants, même si le tout n'est pas remarquable. La comparaison est inévitable, dans le genre je préfère donc Jennifer Lawrence à Shailene Woodley, un peu trop sage et qui exprime trop peu de sentiments avec son expression toujours triste. Je vais commencer pour ce qui est d'après moi le gros point fort du film : l'univers du film. La première demi-heure est juste excellente car tous les enjeux et les mécanismes de cette société sont très bien expliqués et mis en place. J'ai donc beaucoup aimé découvrir comment la société fonctionnait et ses tenants et aboutissants. De plus l'initiation de Béatrice dans sa nouvelle faction est vraiment très intéressante. Malheureusement, le film traîne parfois un peu en longueur, son rythme est trop posé et certaines scènes sont peu intéressantes. Malgré le scénario basique dans le fond (révolution, naissance d'un héro (héroïne dans ce cas)) l'histoire se laisse suivre et on attendra le 2ème film pour connaitre les nouveaux enjeux. Visuellement le film est correct, les costumes et les décors sont de très bonne facture, mais la réalisation est plutôt plate et insipide. Les musiques ne sont pas marquantes, mais collent bien au film et agréables sur le moment. Pour moi, il s'agit d'un film honnête, qui sort trop proche de Hunger Games ce qui rend les parallèles inévitables et ce n'est pas franchement à son avantage. Il ne faut cependant pas croire que c'est un mauvais film, malgré mon ennui à certains moments, j'ai un ressenti plus que positif à la sortie, de part l'univers présenté et les quelques questions laissées en suspend qui donnent envie de voir la suite.



Divergente est donc un divertissement correct, n'ayant pas lu le livre avant je n'ai pas pu juger de son respect de l'oeuvre, mais en soit il est bon avec cependant des problèmes de rythme qui pourront en décourager plus d'un. A voir si on aime le genre, sinon lui préférer Hunger Games (oui je suis fan et alors ?).
Note : 6.5/10